POURQUOI LE ROMAN FFQ?

À la suite de la publication de mon roman, Illusion de pouvoir, j’avais bien l’intention d’écrire un roman qui se déroulerait ailleurs que dans le monde politique, mais le débat sur les valeurs, amorcé par le Parti Québécois, prenait beaucoup de place à ce moment et générait des réactions à travers le Canada. Je me rends souvent en Ontario, tant par affaires que pour des raisons familiales, et j’étais à même de constater que ce débat faisait monter d’un cran le Québec bashing. J’étais surpris du nombre de faussetés et d’accusations de racisme que je lisais dans les médias et sur les réseaux sociaux anglophones et je commençais à avoir mon voyage. Il était évident que mes Fellow Canadians ne comprennent toujours rien au Québec et ont de la difficulté à accepter l’idée qu’il existe une nation québécoise qui ne se sent pas à l’aise au sein du Canada. Comment leur faire comprendre les raisons qui poussent de nombreux Québécois à vouloir l’indépendance ? Quel beau sujet pour un roman !

 J’avais donc un sujet pour mon prochain roman et je devais trouver une approche qui intéresserait tant mes lecteurs québécois que ceux du reste du Canada. Ma première décision n’était pas difficile à prendre, mais représentait une difficulté énorme : le roman devra être publié dans les deux langues. Nos voisins ne parlent pas le français et mes lecteurs du Québec vont vouloir lire le roman en français. Je suis un privilégié qui a pu tirer profit de huit ans de cours classique chez les jésuites suivi d’un HBA (Honours in Business Administration) à l’Université Western Ontario. Ma maîtrise des deux langues m’a facilité la tâche et mon épouse Judith, qui traduit du français à l’anglais était là pour me corriger, mais j’avoue ne pas avoir évalué le temps nécessaire au projet. J’ai commencé la rédaction en 2018 et la version française est maintenant disponible. La version anglaise sera publiée dans les prochaines semaines. 

8 réflexions au sujet de “POURQUOI LE ROMAN FFQ?”

  1. Bravo, Michel et Judy. Vous avez entrepris un projet double et, de ce fait, qui est devenu colossal. Avec le bon message, j’espère qu’il y aura une meilleure compréhension de la société québécoise à l’ouest de l’Outaouais et dans les provinces atlantiques, i.e. dans le ROC.

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  2. Durant mes années McDonald’s en tant que directeur immobilier pour le Québec et une partie des Maritimes, j’ai visité le Canada au complet sauf le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest.
    J’ai connu le Québec bashing à plusieurs reprises.
    En 1992 durant l’accord du Lac Meech j’étais à Stephenville ou j’ouvrais un restaurant McDonald’s et auquel était invité le député du Comté et Premier Ministre de Terre Neuve et Labrador Monsieur Clyde Wells. La ville de Stephenville avec une population de 7,000 personnes comprenait environ 350 Francophones et a été fondée par des Québécois de la Cote-Nord et la Ville est bilingue. Donc après la cérémonie d’ouverture un groupe incluant Clyde Wells, le Maire, le franchisé McDo et d’autres personnes nous sommes allés prendre un verre dans un Pub de Stephenville et comme j’étais le seul francophone du groupe le sujet de Meech est venu rapidement sur le tapis et j’en ai entendu des vertes et des pas mures.

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    • J’ai été amenée, moi- aussi, à visiter l’ensemble du Canada dans le cadre de mon travail (les congrès annuels changeaient de province chaque année). Étant parfaitement bilingue et généralement la seule francophone du Groupe ; moi-aussi  » j’en ai entendu des vertes et des pas mures ». Comme je n’ai pas la langue dans ma poche, j’en ai remis quelques-uns (quelques une) à leur place!

      Bizarrement,la même chose m’est arrivé lors d’un congrès international après la Crise d’Oka. Certains avocats allemands avaient passé quelques commentaires désobligeants sur les Québécois! Je ne me suis pas gênée pour les envoyer paître leur disant que dans leurs cas j’aurais une petite gêne!

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  3. Un roman n’est pas des faits vécus et les faits vécus ne sont définitivement pas un roman donc comment correctement décrire ce “roman”?

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